Les rues artérielles sont le type de route le plus accidentogène pour les piétons et elles comptent 1 décès piéton sur 3. Alors que plusieurs municipalités souhaitent agir pour sécuriser ces lieux accidentogènes, des obstacles peuvent freiner ou ralentir la mise en œuvre de solutions.
C’est pourquoi Piétons Québec, en collaboration avec le Laboratoire Piétons et Espace urbain à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) dirigé par Marie-Soleil Cloutier, a réalisé une étude visant à évaluer les défis liés à la mise en œuvre et aux répercussions des changements apportés aux artères.
La conclusion du projet? En matière de sécurité routière, les villes détiennent le pouvoir d’agir pour rendre leurs artères plus conviviales et plus sûres, sans nécessiter toujours de grands travaux d’aménagement.
Faits saillants
Avant les interventions faites durant ce projet, moins de 50 % des personnes piétonnes interrogées se sentaient en sécurité pour traverser aux intersections d’artères majeures.